Guillaume Hoarau - ByCoco

Guillaume Hoarau

guillemet

Quelle étoile vous guide ?

Mes jambes qui me portent (rire). Mais aussi mon côté toujours positif. Je crois au pouvoir de l’intention. Quand on veut, on peut parce que la vie mérite d’être vécue, non ?

Quel est votre “refuge” réunionnais ?

La Réunion est mon refuge, quand je rentre c’est un pur bonheur, je me ressource. Et la maison avec la famille et les amis, oui, un vrai refuge.

La touche glamour Réunion pour vous ?

Mon île intense que j’aperçois depuis l’avion, c’est glamour cette vue de l’île. De même que ce mix de la faune et de la flore réunionnaises.

Un engagement pour une cause ?

J’ai eu l’occasion de travailler avec une association pour accompagner les enfants de Madagascar. Je suis à l’écoute de plusieurs causes mais je ne suis pas investi avec une seule association. S’il faut aider et utiliser ma notoriété pour donner un coup de main, je le fais.

Une référence (un personnage, un livre…) ?

Bob Marley, un personnage atypique qui a réussi à travers la musique à faire passer des messages de paix, d’amour. Il a eu la force dans une période pas facile de défendre ses valeurs, ses idées et sa musique.

Les trois titres favoris sur votre play-list ?

Loder Mon péi (Frédéric Joron).
A song for you (Donny Hathaway).
Panier su la tête (Alain Peters).

Un mot pour dire “La Réunion” ?

Le mot Réunion a du sens et résume l’île.

Avec justesse, il joue

Chaque Dodo est unique. Mais s’il fallait jouer au sympathique jeu des ressemblances, je dirais que celui-ci mixe la « coolitude » légendaire d’un Jackson (Richardson) avec l’œil du tigre qu’arborent les grands champions. Car Guillaume Hoarau du haut de son mètre 92 ne laisse pas indifférent ! Et c’est sans doute cela que l’on nomme l’aura. S’il doit sa renommée à sa magnifique carrière de footballeur (l’ancien Bleu collectionne les titres, dont celui de meilleur joueur de Ligue 1 en 2008 !), personne, j’en suis certaine, ne sera surpris de le voir, demain, évoluer sur d’autres scènes, plus musicales. Car ce n° 9 diabolique et racé qui fait aujourd’hui le bonheur des supporters du BSC Young Boys de Berne en Suisse, est aussi un artiste. Au-delà des passes de maître, feintes, crochets, têtes et courses folles dont il « gratifie » les pelouses depuis ses tout premiers matchs à Saint-Pierre lorsqu’il était encore adolescent, Guillaume Hoarau est un vrai mélomane. Et c’est avec une guitare à la main que j’ai rencontré l’ancien buteur du Paris Saint-Germain auquel, rappelons-le, il offrit une Coupe de France en 2010. La musique est son autre passion. Il écoute avec curiosité et générosité des talents réunionnais qu’il voudrait, fort de son statut d’ambassadeur de l’île, promouvoir et soutenir. Et si le prochain rêve de Guillaume, quand il se sera défait de ses crampons, était de créer un « club », mais un club où le nombre de joueurs ne serait pas limité, où les bœufs seraient légion, avec pour seule règle celle de jouer juste ?

Guillaume Hoarau
est né le 5 mars 1984.
Il est un footballeur international français qui évolue au poste d’attaquant au BSC Young Boys.