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Jacqueline Bourgeat

guillemet

Quelle étoile vous guide ?

La rencontre des autres, autour de moi ou dans les voyages. Le partage d’idées. Le désir d’aider, de donner mon temps, mon cœur à ceux qui ont besoin de réconfort.

Quel est votre “refuge” réunionnais ?

Grand Bassin, site qui a gardé son authenticité, son côté sauvage et grandiose.

La touche glamour Réunion pour vous ?

La maison créole avec sa varangue, ses plantes, ses souvenirs, ses odeurs, l’histoire des familles qui ont résidé dans ces belles demeures.

Un engagement pour une cause ?

La cause humanitaire avec la Ligue contre le Cancer et la création de l’Atelier P’tit Prins qui s’occupe des petits malades du cancer au CHU de Bellepierre.

Une référence (un personnage, un livre…) ?

Simone Veil en raison de son courage, de son passé tragique, pour sa défense de la cause des femmes (IVG), sa constance et son rayonnement mêlés à une grande discrétion.

Les trois titres favoris sur votre play-list ?

La plainte d’Orphée (Christoph Gluck) L’aigle noir (Barbara) Si tu vois ma mère (Sidney Bechet)

Un mot pour dire “La Réunion” ?

Force et douceur.

Générosité, don de soi, discrétion…

Voilà quelques mots parmi tant d’autres qui pourraient résumer Jacqueline Bourgeat. En 2004, cette dame au grand cœur a créé l’« Atelier des Ptit Prins » qui, au sein du Comité Réunion de la Ligue contre le Cancer, rassemble quatorze bénévoles. Leur admirable mission : accompagner les enfants hospitalisés en Oncologie Pédiatrie au CHU de Bellepierre.
Parce que les enfants sont la richesse du monde, deux fois par semaine, les mercredis et vendredis, portés par leurs regards, ragaillardis par leurs sourires, Jacqueline et les membres de l’association organisent des jeux, racontent des histoires, dessinent, rient…, pour apporter un peu de rêve à leur quotidien, pour écouter avec une immense attention les parents dont l’amour et la tendresse forcent l’admiration.
Cet univers si particulier, ce monde sous cloche où vivent des marmailles comme les autres, candides et innocents, ne demandant qu’à jouir du présent, Jacqueline en est l’une des fées. Il faut avoir au fond du cœur quelque chose de plus doux, de plus grand, de sublime pour se battre si fort, surmonter les épreuves et vouloir coûte que coûte donner de la joie à ceux que la maladie a touchés du doigt. Il faut avoir quelque chose de plus doux, de plus grand, de sublime pour vouloir éclairer chaque jour davantage l’existence de gamins qui, dans leurs yeux pleins d’effroi parfois, vous offrent la plus belle lumière qui soit, celle de l’innocence.

Jacqueline Bourgeat
est née le premier septembre 1947,
elle est présidente de l’Association Ti Prince Marmailles (anciennement l’ Atelier P’tit Prins)